Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !

mercredi 11 avril 2018

Versailles (5)


Drapeau d'Apsheronsky (Russie)

Si la vie commence, je ne sais comment elle finit, mais je le pressens. Elle a toujours été là, et je ne sais plus si l’instant se cultive en moi ou bien si je le cultive. Il est un sommeil profond qui me donne à l’éveil crucial. Le monde s’ouvre au regard de milliers de yeux épars dans la vallée qui chante l’Éternité. Ne l’as-tu donc pas vécue ? Elle est en vague à déferler dans le Ciel de l’intimité. Elle n’a pas de frontières et c’est ainsi que se livrent les petites gouttelettes qui caressent l’océan. J’y ai vu Son Visage. Il est devenu évanescent des touchers légers d’une l’Eau douce sur une Eau salée. J’ai compris pourquoi L’Aigle déploie si larges ses ailes. De L’Or de Son Corps s’élargit Le Ciel. Il s’empourpre de ses délicatesses et s’émeut lors que son cœur bat au rythme des ondes. Il reçoit les accords qui se répandent plus loin qu’il n’est permis de le dire. Le Cœur est devenu ce Pôle de la précellence. Ton Or épouse Les Rosées du printemps de Ton Âme. Ô Roi ses Rayonnements qui me laissent soudain sans voix. Les palpitations enveloppent tous les univers et dansent jusqu’aux resplendissants bassins. J’entends l’écho. C’est là. Tu parles et je t’écoute sans plus savoir si je suis encore là. Je vogue avec l’oiseau. Il me surprend entre ses ailes blanches. Pose le pas léger, Ô Homme ! Comprends-tu ce qui se passe ? Les lumières sont autant de grâces qui viennent t’effleurer sans que rien que ne te touche. La vue nous donne à cette légèreté de la vastitude et c’est L’Éternité. Je L’atteste. Elle ne saurait se retirer. Elle s’évanouit puis demeure en Lui. Ce sont les chants de toutes les âmes courtoises et fidèles. Des séraphins et des anges veillent sur nos étreintes et les mondes se plient en des myriades de révérences. A ce moment, tous avancent vers toi, et tu plies le genou. L’on est à te surélever jusqu’au firmament des ondes intermédiaires. Là, tu vois comme le silence impressionnant se donne à ton ouïe. Prince de mon âme ! Tu es Le Soleil des splendeurs de Ta Visitation. Puis-je un seul moment quitter Ta Présence ? C’est en Toi seul que je vis. Je chéris les souffles que Tu donnes à ressentir dans le balancement des arbres. Ombrages qui se dessinent en une Joie soyeuse. J’interpelle L’Aigle qui ne détourne pas un seul instant son regard du Soleil. Il est à me dire : Plonge en ma pupille, jamais tes yeux ne se lasseront des beautés de La Lumière Édénique. Mille feux ont voulu me happer et mille fois je t’ai encore souri. Le Cœur prépare le passage. Il sait recueillir les perles précieuses. Il sait comment les imprimer jusqu’aux tréfonds de ton âme. Il dessine chaque mouvement en la solarité du Chant. Il s’ouvre sans peur à l’océan de lumière.

Océan sans rivage

Blason de Prokhladny (République de Kabardino-Balkarie, Russie)

Se lit aussi sur Naissance et connaissance

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