Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !

vendredi 1 décembre 2017

Décembre


Peinture de Catrin Welz-Stein

Mon bel hiver qui s'annonce, et mes prières
Qui sont les rêves de yeux grands ouverts.
Des feux follets dans la brume des matins.
Des soleils pâles dont les rayons sont de satin.

Décembre du murmure des patins d'argents.
Des sifflements du vent et des rires d'enfants !
Des exclamations et des lueurs incertaines,
Quand nos fronts en sueur souffrent des bonnets en laines.

Décembre de mon seul instant d'Amour, L'Azur !
Les pétales tissées de Tes Mains touchant nos lèvres.
Des fraises sur les joues gourmandes de la froidure.
Lutin qui sautille et en secret que l'on observe.

Décembre de nos marches longues dans la blancheur
Lors que le cœur est ivre de tant de bonheur.
Muettes imprécations et intensité du silence.
La neige sous nos pas est une délicate présence.

Des ruissellements du givre sur la fenêtre.
Bouche collée et l'haleine devient la curiosité
Des vitres que l'on veut dessiner sans rien paraître,
Du bout des doigts légers et comme hébétés.

Décembre des mythes que l'on visite à la lueur
D'une flamme si vivante, que l'on voudrait embrasser.
Quel est donc ce rire qui nous étreint tant le cœur ?
C'est la nuit que j'aime ton odeur de volupté.

De la cannelle et du chocolat, des petit pains,
Les savoureuses mandarines qui parfument nos mains,
Les marrons chauds que nous crient ces silhouettes.
Ces effluves de chaleur et toutes nos pirouettes.

Décembre des morts incertaines et des volets,
Qui battent les campagnes, je ne sais plus rien
Si ce n'est le froid qui sommeille d'étrangeté,
Tandis qu'au creux du doux duvet, je me sens bien.

Océan sans rivage

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