Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !

dimanche 6 novembre 2016

Le Chant d'une Capucine

Blason de Blumenthal (Schleswig-Holstein, Allemagne)

Comme je vais souffrir lorsque l'espoir de te voir ne viendra plus emplir mon cœur de joie.

Les langueurs de l'automne ont les exhalaisons du printemps.
Des fruits mûrs que l'on cueille, lors que les soirs sont des soleils ardents.
Le rougeoiement de l'embrasé des feuilles qui s'extasient à la bouche du Ciel.
Vois comme l'oraison des branches sont les soupirs de l'Âme.
Au détour d'une année, les souffles de la saison ravivent l'éclosion des rives incandescentes.
Le vol des oies sauvages a fait frémir les Sphères Célestes et voici qu'ondoie mon cœur nostalgique.
Il est un Jardin qui a vu notre âme, et depuis, je suis en cet état qui se veut les étapes d'un Voyage.
Depuis Le Romarin dont l'humilité a fait couler des larmes, et des petits rosiers dont les boutons étaient délicate soie, j'ai navigué en ce Dedans, lors que la béante douleur était blessure de L'Amour magnifié.
Des galets posés sur le sable et des herbes folles courant dans les prés, lors qu'en la timide effusion, je vis sourire La Capucine et La Rose enfiévrée.
Le Marronnier a ému les soupirs d'un promeneur, et en cette envolée, son cœur s'est épanché sur les nuages devenus d'insolites pas légers.
Les brumes matinales ont soulevé les drapés de l'horizon en Le Chant d'une Capucine qu'un printemps a vu fleurir, il y a si longtemps, lors que l'innocence savait se chercher dans les tourmentes d'une vie étrange.
Les petits cailloux sont en la bouche d'un fou qui ne veut plus parler.
Est-il une autre aspiration, lors que le vent marin apporte les nouvelles de L'Oiseau que l'on aime à peindre ?
Les touches successives en cette magie de l'instant épousent une autre rive, celle que l'Éternité offre en cette cordée luminescente.

Sais-je, a dit La Capucine, sais-je encore si mon soupir est celui de mes pétales sanguines, ou bien celui de mon Bien-Aimé ?

Océan sans rivage

2 commentaires:

  1. Pour toi je recueillerai quelques capucines qui égaient encore le jardin avant que le gel de la nuit ne les fasse disparaître.
    Quand elles seront fanées ton texte fera revivre leurs couleurs dans mes jours.

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    1. Merci chère Luciole. Cela me va droit au coeur. Ces petites fleurs ont maintenant, une autre profondeur : ce beau lien en nous.

      Naïla.

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