Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !

dimanche 11 septembre 2016

L'Ami

Blason du Comtat Venaissin

De gueules aux deux clefs d'or passées en sautoir, liées d'azur.


L’Ami,

Comme il est doux de pouvoir se dire que Quelque Part, ce si vénérable mot a pris forme.
Quand bien même, j’ai ainsi coutume de m’adresser à L’Ami des Amis, il n’en reste pas moins, que cette Noble Qualité, Dieu l’a rendue manifeste de façon à ce que l’Homme puisse s’en vêtir.
Il n’est pas commun de rencontrer Son Ami, celui qui recèle suffisamment une Grande Lumière intérieure, qui lui donne dès lors d’observer à la fois son être, et de considérer ce lien sacré et indéfectible.
Non, et parfois, toute une vie, sans que La Rencontre ait Lieu.
Quelle tristesse, alors !
Quelle Perte !




L’Ami, est celui qui regarde en lui, son Ami.
Il est à le voir tel que nul ne peut le voir.
Il est à le pressentir, tel que nul ne peut le pressentir.
Il est à tisser chaque jour les liens de la Nouveauté, les Liens Virginaux de La Fraternité.
L’Ami écoute.
L’Ami voit.
L’Ami est L’Ami.
Âme unie à L’Âme.
Le cœur en son origine.
Plongeant sans relâche en cette Vie Sacrée.
L’Ami ne projette rien sur l’Autre.
Il est en L’Instant, en ce Don sans équivoque.
Il ne doute pas.
Il ne questionne pas.
Il est à vivre cette douce palpitation de La Rencontre et de L’Union.
Est-il besoin de mots, quand aucuns ne suffisent à exprimer cette tacite complicité ?
Des milliers de propos devenus inutiles, lors que Le Cœur est à exprimer, jour après jour, cette Fidélité.
Mon Ami, je me veux anticiper, chaque jour sur ton attente, de sorte qu’il n’y ait plus aucune attente.
Je me veux sonder ton être, dès L’Aube, de sorte que tu sois en cette satisfaction et en cette Paix Lumineuse.
Ni temps, ni espace ne peuvent être une entrave à ce qui est au delà de Tout !
Si tu me mandes, je suis là.
Je n’attends rien de toi pour moi, si ce n’est de vivre pleinement la mesure de ce qui nous est offert.
Cet Écrin précieux des plus Nobles sentiments, des plus raffinés états de La Présence.
Ni la nuit ni le jour ne nous séparent.
Nous marchons en nous, en notre Vénérable Jardin.
Quand bien même, serions-nous en une distance, elle ne serait qu’une improbable réalité.
Ce qui se noue en Lui, en L’Aimé, est de toute Éternité !
En Cette Origine, lors que les regards se sont déjà croisés et connus.
Nous sommes juste, en ce jour, étonnés de nous retrouver.
Souvenir, encore et encore, de la Grâce de ce moment, lors que La Lumière s’unissait à notre corps.
Voici La Chevalerie portée à Sa plus Noble Vérité.
Les sentiments du Sacré.
Il n’est de Lien qui dure que s’il est cimenté par ce mortier qu’est L’Amour.
L’Amour en Son Origine, lors qu’Il est en Son Chant Le Plus Pur.
L’Ami, j’ai vu en ce Ciel des nuages se tenir la main.
Ils étaient unis en cette marche du Retour.
En Rang serré, voici les Chevaliers !
Célestes Assemblées qui parfois sur Terre sont à rayonnées.
Que sait-on des Portes que L’Aimé ouvre, lors que nous sommes à Le Chercher ?
Que sait-on de ce que Dieu offre en Son Secret, lors qu’une seule Étincelle de Sa pureté suffit pour nous faire entrer en Son Palais ?
Peut-on réduire Sa Volonté, lors qu’Il est à se contempler en Sa Seule Réalité ?
Une seconde de pur moment est Son Éternité.
Je n’ai rien cherché pour moi-même.
Je souhaite demeurer cachée.
Lors qu’Il est à s’exprimer, suis-je ?
De ce monde, je n’ai rien voulu prendre.
Il s’est donné, ainsi, et parfois, j’ai tremblé d’avoir désiré.
J’ai pleuré.
Prends mon Seigneur.
Tout ce que Tu donnes, je Le veux Te rendre.
Effacée, en Ta Seule Volonté.
Je suis juste à observer.
Suis-je à vivre une autre Réalité ?
L’Ami, ma reconnaissance est grande.
Je suis une exaltée.
La Beauté m’enivre.
Tout ce qui est profond me donne à Le Voir.
Mon humanité m’a souvent joué des tours.
Pourtant, je suis juste l’enfant qui ne cesse de s’émerveiller.
L’Ami, c’est Lui que je vois en toi.
Comme est bien pauvre mon humanité.
Cependant, cette Amitié est à se vivre et se vouloir être en Sa Gloire !
Je ne sais plus ce que nous sommes, tant Cela est encore et encore à m’étonner !

Naïla


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